12 février 2010
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avant de partir, on rempli bien la cuve d'eau. 
Tout est prêt, nous aussi, alors en route pour le motu du jardin de corail !
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12 février 2010
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12 février 2010
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Il pleut !!!
Petite soirée de noël dans l'intimité du cokpitt.
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12 février 2010
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11 février 2010
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Et ils ont réussi à danser un bon moment sans jamais se cogner aux coins, recins et rebords qui les encerclaient de très près !
Bravo !
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11 février 2010
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2 février 2010
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1 février 2010
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23:49
Le Capitaine a décidé de mettre le cap sur Tahaa, cet après-midi du 23 décembre.
C'est à l'autre bout du lagon.
On a fixé les affaires dans les cabines, le carré, la cuisine et le cokpitt.
L'annexe est restée amarrée à l'arrière du bateau.
On peut y aller.
Nathalie, notre barreur barreuse en chef nous conduira là où le Capitaine le décide.
Au départ, seule la voile d'artimont est déroulée. Et nous voguons sereinement sur le lagon.
Comme le vent paraît très favorable, les voiles vont remplacer le moteur pour nous amener à destination.
Tout le long de la traversée, nous pouvons découvrir des petits motu.
Nous laissons Raiatea derrière nous
et allons droit sur Tahaa. Au loin, on aperçoit la silhouette de Bora-Bora.
Mais à quoi pense le Capitaine ?
Une petite cabane de pêcheur nous fait songer qu'il n'est peut-être pas toujours rêvé de vivre sur un îlot très désert...
Ici, juste un abri anti rayons solaires...
La navette entre les deux îles met un bon quart d'heure. Les trajets sont très fréquents. Il faut se rappeler qu'à Tahaa, il n'y à pas d'aéroport...
Boudiou ! Quel trafic !
Voilà à quoi réfléchissait le Capitaine.
Nous avions un très bon vent plein arrière.
Il avait envie de se faire plaisir.
Il voulait mettre les voiles en flèche.
La grand voile d'un côté et le génois de l'autre. A l'arrière la voile d'artimon permet au bateau de garder sa trajectoire (il fait en quelques sortes un peu "stabilisateur" de direction...)
A voir le plaisir du Capitaine, tout le monde est content. Le bateau file bon train et seul le souffle du vent dans les voiles, et les cliquetis de tout ce matériel, nous accompagnent.
Et en plus, je n'ai même pas le mal de mer !
- "Je savais bien qu'avec un tel vent on y arriverait !"
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Autour du restaurant de la marina, le paysage est reposant.
Jacques et Nathalie rentrent sur le Maratea pour préparer le bateau.
Tayfun est de corvée de poubelles.
Et oui, on avait plein d'eau on pouvait laver et rincer le linge en toute tranquilité.
Il ne faut pas oublier que les cuves de réserve d'eau douce ne contiennent que 200 litres. Et le dessalinisateur est en panne, aussi, il faut rester vigilants... 
Et ceux-là grouillaient autour du ponton de la marina dans l'attente d'un seau de déchets alimentaires.
Eux, on pourrait les appeler les poissons à poils... Ils adoraient fouiner dans les poils de Tayfun. Ils devaient certainement être persuadés qu'il était une sorte d'anémone mutante et fortement intéressante... Où alors un bouquet d'algues ? N'empêche qu'ils n'arrêtaient pas de venir nager à fleur de peau (ou de poils)...
Eux (si je ne me trompe pas) ce sont des raimuras. Ils sont les nettoyeurs. Pas comme Jean Reno dans Nikita. Ils se contentent de sucer les coques des bateaux pour avaler tout ce qui s'y développe.
Maman est en bas ! Mais qu'est-ce-qu'elle fait là ?
Le Capitaine est HEUREUX !!!
En fait les 3 photos précedentes étaient prises par Nathalie qui avait subtilisé l'appareil à Tayfun. 
Ah ! Quelle coquine, cette Nathalie !!!
Nous allons mouiller sur un corps mort*.
Le cadre qui nous entoure est vraiment agréable !
La traversée s'est très bien passée, les vents ont été des plus favorables, et même que je n'ai pas été malade !
Tout le monde est content !
On passe la fin de l'après midi entre les eaux du lagon et le cokpitt du Maratea. Tout en admirant les alentours.
Le soir nous offre un magnifique coucher de soleil.
Et quand le soleil se couche, Nathalie se réveille !
*Un corps mort est un endroit prévu pour amarrer son bateau sans avoir à jeter l'ancre. Dans presque toutes les marinas, il y a des points d'amarrage prévus. Ils sont suffisamment espacés les uns des autres pour permettre aux bateaux de ne pas se saborder les uns les autres en cas de forte houle ou de vents violents. 
Bravo Capitaine ! Félicitations Nathalie !
Et merci à vous deux de nous avoir fait partager cette expérience . 
